Alors que le président Félix Tshisekedi participait, le 30 octobre 2025, au sommet de Paris consacré à la paix dans la région des Grands Lacs, plusieurs dirigeants africains invités ont décliné l’appel. Pour le président Gabriel Mokia, cette absence collective traduit une fuite du débat direct – un “Fara Fara” évité au sommet même de la diplomatie africaine.
Gabriel Mokia sur le Sommet de Paris : Fara Fara diplomatique entre Tshisekedi et les absents !
Gabriel Mokia sur le Sommet de Paris : Fara Fara diplomatique entre Tshisekedi et les absents !
Un sommet sans les principaux protagonistes
Dans son intervention sur Télé 50, Gabriel Mokia s’est interrogé sur la portée réelle de cette rencontre internationale :
« Quand on parle de paix, ceux qui font la guerre doivent venir s’expliquer. Sinon, le sommet perd son sens. »
L’homme politique congolais salue la présence du chef de l’État à Paris, tout en soulignant le déséquilibre d’un forum organisé sans les acteurs centraux de la crise.
« Tshisekedi a fait preuve de courage en venant seul. Mais les autres, pourquoi fuir le face-à-face ? »
Un appel au dialogue national
Refusant toute posture partisane, Gabriel Mokia insiste sur la nécessité d’un dialogue sincère entre Congolais.
« Ce n’est pas à Paris qu’on trouvera la solution, ni à Kigali. C’est ici, chez nous, entre nous. »
Pour lui, la paix durable dépend d’une réconciliation nationale fondée sur la vérité, loin des manipulations extérieures et des agendas étrangers.
Les absents pointés du doigt
Gabriel Mokia déplore la récurrence d’un double discours chez certains dirigeants régionaux :
« Ceux qui alimentent le conflit refusent toujours de regarder les victimes dans les yeux. C’est ça, fuir le Fara Fara ! »
Selon lui, la région des Grands Lacs ne retrouvera la stabilité que lorsque ses responsables politiques accepteront un débat franc, sans faux-semblants.
Un message d’unité et de dignité
Dans un ton résolument patriotique, Mokia conclut :
« Je ne défends pas un homme, je défends le Congo. Nous devons rester debout et dignes, malgré les provocations. Le monde voit désormais qui assume la paix et qui la fuit. »
Ce Fara Fara diplomatique, même à distance, aura au moins révélé une vérité : au-delà des absents, le Congo reste déterminé à défendre sa souveraineté et à faire entendre sa voix sur la scène internationale.
Rédaction : Ikodi Média / Télé 50
Date : 30 octobre 2025
Thème : Diplomatie africaine – Paix et sécurité dans les Grands Lacs
Cellule de Communication du MDCO
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